On connaît Zack Snyder pour ses films plutôt sombres. Alors quand il réalise un film d’animation tout public et en particulier pour les enfants, on peut s’inquiéter du résultat.
L’histoire est simple : elle est toute de contraste entre le bien et le mal, entre le loyal et le mauvais frère, entre les couples royaux des deux camps adverses. À l’appui, les images de nature ensoleillée et luxuriante contrastent avec le monde tout noir, environné de ténèbres des méchants soldats. Deux mondes s’affrontent : les gardiens de Ga’Hoole et les Sang Pur. Petite histoire épique dont les héros ont pour devise de vaincre le mal, de réparer les tords et de rendre forts les faibles. Jusqu’ici tout va bien. On peut s’enthousiasmer pour ces héros vaillants épris de justice. De plus, le film nous offre des combats aériens vertigineux avec plusieurs prises de vue au ralenti. La technique y est. C’est un beau film qui a été réalisé avec un vrai souci de réalisme dans l’étude, entre autres, de différentes espèces de chouettes utilisées et la volonté de reproduire chaque mouvement de chaque plume. Un travail bien fait.
De nombreux thèmes sont abordés de manière très explicite : la jalousie qui vient de l’amour propre : le grand frère veut être glorifié, exalté. Ses parents l’aiment d’un amour sincère et désirent son bien. Mais Kludd veut être reconnu. Il est jaloux des succès de son frère Soren. Et le camp des méchants l’a bien compris et va utiliser cette jalousie qui conduira le grand frère à la méchanceté. Ah! La jalousie! On a bien vu où elle pouvait mener Edward dans Narnia. Mais dans le Royaume de Ga’Hoole, elle mène encore plus loin et il n'y a pas de retour. Il est aussi question de la soif d’ambition qui mène à la traîtrise, de l’importance du rôle des figures de héros qui bercent les chouettes dès leur tendre enfance et qui leur donnent courage et sens du devoir. Les leçons d’histoire riches d’enseignements sont nécessaires à tout peuple. Enfin, l’entraide est récompensée, la désobéissance punie.
Mais si les gentilles petites chouettes sont toute mignonnes avec leurs petites plumes au vent et leurs yeux doux, les méchantes sont tout simplement affreuses ! On ne confond certes pas les deux camps. Mais tout de même ! Les chauves-souris sont hideuses. La torture des chouettes cruelle. La violence physique et morale est au rendez-vous. Et non seulement elle, il y a aussi de nombreux passages répugnants. Bref, un film d’animation bien dur pour un jeune public. À chaque parent de voir selon la sensibilité de ses enfants.
Pour ce qui est du scénario, on a une sensation de déjà vu. On a déjà vu plusieurs fois cette lutte contre le mal et cette vision un peu simpliste du monde. Même si elle estnécessaire aux jeunes enfants qui ont besoin de voir une frontière nette entre le bien et le mal, on peut quand même trop anticiper l’histoire. Mais on peut le lui pardonner et admirer la technique.
On connaît Zack Snyder pour ses films plutôt sombres. Alors quand il réalise un film d’animation tout public et en particulier pour les enfants, on peut s’inquiéter du résultat.
L’histoire est simple : elle est toute de contraste entre le bien et le mal, entre le loyal et le mauvais frère, entre les couples royaux des deux camps adverses. À l’appui, les images de nature ensoleillée et luxuriante contrastent avec le monde tout noir, environné de ténèbres des méchants soldats. Deux mondes s’affrontent : les gardiens de Ga’Hoole et les Sang Pur. Petite histoire épique dont les héros ont pour devise de vaincre le mal, de réparer les tords et de rendre forts les faibles. Jusqu’ici tout va bien. On peut s’enthousiasmer pour ces héros vaillants épris de justice. De plus, le film nous offre des combats aériens vertigineux avec plusieurs prises de vue au ralenti. La technique y est. C’est un beau film qui a été réalisé avec un vrai souci de réalisme dans l’étude, entre autres, de différentes espèces de chouettes utilisées et la volonté de reproduire chaque mouvement de chaque plume. Un travail bien fait.
De nombreux thèmes sont abordés de manière très explicite : la jalousie qui vient de l’amour propre : le grand frère veut être glorifié, exalté. Ses parents l’aiment d’un amour sincère et désirent son bien. Mais Kludd veut être reconnu. Il est jaloux des succès de son frère Soren. Et le camp des méchants l’a bien compris et va utiliser cette jalousie qui conduira le grand frère à la méchanceté. Ah! La jalousie! On a bien vu où elle pouvait mener Edward dans Narnia. Mais dans le Royaume de Ga’Hoole, elle mène encore plus loin et il n'y a pas de retour. Il est aussi question de la soif d’ambition qui mène à la traîtrise, de l’importance du rôle des figures de héros qui bercent les chouettes dès leur tendre enfance et qui leur donnent courage et sens du devoir. Les leçons d’histoire riches d’enseignements sont nécessaires à tout peuple. Enfin, l’entraide est récompensée, la désobéissance punie.
Mais si les gentilles petites chouettes sont toute mignonnes avec leurs petites plumes au vent et leurs yeux doux, les méchantes sont tout simplement affreuses ! On ne confond certes pas les deux camps. Mais tout de même ! Les chauves-souris sont hideuses. La torture des chouettes cruelle. La violence physique et morale est au rendez-vous. Et non seulement elle, il y a aussi de nombreux passages répugnants. Bref, un film d’animation bien dur pour un jeune public. À chaque parent de voir selon la sensibilité de ses enfants.
Pour ce qui est du scénario, on a une sensation de déjà vu. On a déjà vu plusieurs fois cette lutte contre le mal et cette vision un peu simpliste du monde. Même si elle estnécessaire aux jeunes enfants qui ont besoin de voir une frontière nette entre le bien et le mal, on peut quand même trop anticiper l’histoire. Mais on peut le lui pardonner et admirer la technique.