Les spectateurs du premier film Belle et Sébastien étaient reconnaissables entre mille. Surpris en train de fredonner compulsivement « Belle, tu es si belle... », ils étaient souvent retrouvés pendus dans leur salle de bain (vous avez remarqué comme ça résonne vraiment bien, dans la salle de bain ?).
Cette chanson devenu mythique assure le lien entre les deux épisodes puisque la chanteuse Zaz (surnommé par un odieux personnage le « dalton chantant »), re-prête sa voix au film.
Même si Christian Duguay succède à la réalisation de Nicolas Vanier, on sent bien que les scénarios ont choisi de rayonner de la même candeur, et de livrer à nos enfants un spectacle où le courage, l'esprit de famille et l'amitié sont les maître-mots.
Angélina portée disparue dans un accident d'avion, Sébastien se lance sur sa piste envers et contre tous, et fait la connaissance d'un être qui a beaucoup compté pour lui : [spoil]son père ![/spoil].
La complicité avec le grand-père est de nouveau mise à l'honneur. Interprété par un Tchéky Karyo en grande forme, ce dernier est le seul à se fier aux intuitions du petit.
Bien entendu, rien n'aurait été possible sans Belle, interprété par un magnifique berger des Pyrénées… mâle (ouais je sais je viens de tuer le mythe mais il ne faut pas me chercher moi, je suis un déglingo!). Ce brave toutou va donc sauver Sébastien d'une mort certaine, se servir de son flair pour retrouver des gens introuvables, protéger le petit contre les agressions, aboyer, courir, sauter, saliver, bref : un vrai chien avec des fonctions supplémentaires assez utiles quand on se lance à l'aventure avec un QI de gamin de 12 ans.
Concernant la famille, vous aurez bien compris que s'il retrouve son [spoil]père, Sébastien va devoir construire une relation avec lui. À terme, le spectateur assistera à l'éclosion d'une sympathique famille dont les contours sont assez faciles à deviner.[/spoil] Mais quoiqu'il en soit, tout est traité avec une innocence rassurante. Même le fait que Sébastien découvre l'altérité féminine est délicatement envisagé.
Avant tout destiné aux enfants, malgré quelques images d'incendie potentiellement anxiogènes, le film fait vibrer la corde enfantine avec une certaine dextérité. Comme dans la plupart des films du genre, l'enfant qu'est Sébastien a raison contre tous, y compris contre les adultes. Il incarne l'obstination contre la résignation, l'intuition contre le vraisemblable… Tout pour plaire aux p'tits poussins, à condition qu'ils ne prennent pas la grosse tête !
Les spectateurs du premier film Belle et Sébastien étaient reconnaissables entre mille. Surpris en train de fredonner compulsivement « Belle, tu es si belle... », ils étaient souvent retrouvés pendus dans leur salle de bain (vous avez remarqué comme ça résonne vraiment bien, dans la salle de bain ?).
Cette chanson devenu mythique assure le lien entre les deux épisodes puisque la chanteuse Zaz (surnommé par un odieux personnage le « dalton chantant »), re-prête sa voix au film.
Même si Christian Duguay succède à la réalisation de Nicolas Vanier, on sent bien que les scénarios ont choisi de rayonner de la même candeur, et de livrer à nos enfants un spectacle où le courage, l'esprit de famille et l'amitié sont les maître-mots.
Angélina portée disparue dans un accident d'avion, Sébastien se lance sur sa piste envers et contre tous, et fait la connaissance d'un être qui a beaucoup compté pour lui : [spoil]son père ![/spoil].
La complicité avec le grand-père est de nouveau mise à l'honneur. Interprété par un Tchéky Karyo en grande forme, ce dernier est le seul à se fier aux intuitions du petit.
Bien entendu, rien n'aurait été possible sans Belle, interprété par un magnifique berger des Pyrénées… mâle (ouais je sais je viens de tuer le mythe mais il ne faut pas me chercher moi, je suis un déglingo!). Ce brave toutou va donc sauver Sébastien d'une mort certaine, se servir de son flair pour retrouver des gens introuvables, protéger le petit contre les agressions, aboyer, courir, sauter, saliver, bref : un vrai chien avec des fonctions supplémentaires assez utiles quand on se lance à l'aventure avec un QI de gamin de 12 ans.
Concernant la famille, vous aurez bien compris que s'il retrouve son [spoil]père, Sébastien va devoir construire une relation avec lui. À terme, le spectateur assistera à l'éclosion d'une sympathique famille dont les contours sont assez faciles à deviner.[/spoil] Mais quoiqu'il en soit, tout est traité avec une innocence rassurante. Même le fait que Sébastien découvre l'altérité féminine est délicatement envisagé.
Avant tout destiné aux enfants, malgré quelques images d'incendie potentiellement anxiogènes, le film fait vibrer la corde enfantine avec une certaine dextérité. Comme dans la plupart des films du genre, l'enfant qu'est Sébastien a raison contre tous, y compris contre les adultes. Il incarne l'obstination contre la résignation, l'intuition contre le vraisemblable… Tout pour plaire aux p'tits poussins, à condition qu'ils ne prennent pas la grosse tête !