Ange et Gabrielle… Mouhahaha, vous avez compris ? L'ange Gabriel ! Mouhahaha, trop forts les mecs ! Vous êtes des génies !
L'ange Gabriel annonçait à la Vierge la venue du Christ, Gabrielle annonce à Ange la venue de son petit-fils, issu d'un fils qu'il n'a pas reconnu, lequel n'assume d'ailleurs pas non plus sa paternité, et d'une fille qui s'est faite mettre enceinte par tromperie. La pureté intégrale d'un côté, le n'importe quoi absolu de l'autre.
Tiré de la pièce éponyme, le film veut cependant montrer comment la venue d'un enfant va tisser de nouveaux liens dans cette famille décomposée. Patrick Bruel incarne Ange, un type égoïste (mais pas complètement pour ne pas rendre le personnage antipathique) qui va progressivement mettre le doigt dans l'engrenage « dangereux » de l'altruisme sous l'impulsion énergique d'Isabelle Carré, alias Gabrielle, qui va littéralement mettre des tartes à son partenaire (si vous voulez voir Patrick Bruel se prendre des claques ou des verres d'eau, n'hésitez pas, ce film est fait pour vous).
Les personnages vont donc tous évoluer au cours du film (tu parles d'une surprise) pour devenir une petite famille unie.
Ça ce sont les intentions officielles. Passons aux choses qui fâchent.
Au cas où vous n'auriez pas compris que la famille traditionnelle (un papa, une maman, qui ont des enfants puis des petits-enfants, quoi, le classique) n'a plus vraiment droit de cité dans le microcosme des « élites » parisiennes, on se charge de vous l'expliquer. Ange et Gabrielle sont les parents des deux parents de la petite-fille, ce qui en fait normalement deux personnes qui n'ont pas de liens directs. Or ils vont finir ensemble, ce qui brouille déjà singulièrement les cartes, et [spoil]vont avoir un enfant.[/spoil] Vous imaginez le bazar… Résultat : les deux parents sont demi-frères et demi-sœurs, et [spoil]la petite des deux grands-parents sera aussi la tante de celle des parents[/spoil]. Ajoutez à cela que le seul homme dans le film qui soit capable de s'occuper (fort bien) d'un enfant est un homosexuel qui finit marié et père, et vous aurez la parfaite synthèse du projet de vie proposé par les bobos (gogos ?) au pouvoir.
Ange et Gabrielle est donc un film engagé, qui érode un peu plus la digue familiale sous couvert de romance mièvre.
Ange et Gabrielle… Mouhahaha, vous avez compris ? L'ange Gabriel ! Mouhahaha, trop forts les mecs ! Vous êtes des génies !
L'ange Gabriel annonçait à la Vierge la venue du Christ, Gabrielle annonce à Ange la venue de son petit-fils, issu d'un fils qu'il n'a pas reconnu, lequel n'assume d'ailleurs pas non plus sa paternité, et d'une fille qui s'est faite mettre enceinte par tromperie. La pureté intégrale d'un côté, le n'importe quoi absolu de l'autre.
Tiré de la pièce éponyme, le film veut cependant montrer comment la venue d'un enfant va tisser de nouveaux liens dans cette famille décomposée. Patrick Bruel incarne Ange, un type égoïste (mais pas complètement pour ne pas rendre le personnage antipathique) qui va progressivement mettre le doigt dans l'engrenage « dangereux » de l'altruisme sous l'impulsion énergique d'Isabelle Carré, alias Gabrielle, qui va littéralement mettre des tartes à son partenaire (si vous voulez voir Patrick Bruel se prendre des claques ou des verres d'eau, n'hésitez pas, ce film est fait pour vous).
Les personnages vont donc tous évoluer au cours du film (tu parles d'une surprise) pour devenir une petite famille unie.
Ça ce sont les intentions officielles. Passons aux choses qui fâchent.
Au cas où vous n'auriez pas compris que la famille traditionnelle (un papa, une maman, qui ont des enfants puis des petits-enfants, quoi, le classique) n'a plus vraiment droit de cité dans le microcosme des « élites » parisiennes, on se charge de vous l'expliquer. Ange et Gabrielle sont les parents des deux parents de la petite-fille, ce qui en fait normalement deux personnes qui n'ont pas de liens directs. Or ils vont finir ensemble, ce qui brouille déjà singulièrement les cartes, et [spoil]vont avoir un enfant.[/spoil] Vous imaginez le bazar… Résultat : les deux parents sont demi-frères et demi-sœurs, et [spoil]la petite des deux grands-parents sera aussi la tante de celle des parents[/spoil]. Ajoutez à cela que le seul homme dans le film qui soit capable de s'occuper (fort bien) d'un enfant est un homosexuel qui finit marié et père, et vous aurez la parfaite synthèse du projet de vie proposé par les bobos (gogos ?) au pouvoir.
Ange et Gabrielle est donc un film engagé, qui érode un peu plus la digue familiale sous couvert de romance mièvre.