C'est l'histoire d'un mec qui avait une voiture, et vroum vroum, voire vroum... Après la série des Fast and Furious, qui montrait des voitures et des filles, The need for speed, célèbre jeu de course de voitures bien sous tous rapports et qui berça mon enfance, est transposé à l'écran par EA games, boîte de production du même jeu.
Comparé à ses petits camarades du même genre, le film est relativement propre. Les formes sont essentiellement ici celles des voitures, même s'il y a toujours la jolie poulette roucoulant.
Du point de vue du scénario, tout, absolument tout est téléphoné. Le méchant est le méchant dès le début, on sait dès les premières minutes qui va mourir, les banquiers (on connaissait déjà la variante avec les huissiers) mettent la pression au gentil héros, qui conduit comme un demi-dieu et surmonte tous les obstacles qui se mettent exclusivement sur sa route.
Côté voiture la star incontestée du film est la Ford Shelby GT 500 (je me la raconte un peu mais je n'y connais rien, je me suis juste rencardé pour l'article), une très belle voiture déjà mise à l'honneur dans le film 60 minutes chrono en 2000 (ça c'est déjà plus ma partie !) et redessinée en 2010 par Ford. Pour le film, elle a été de nouveau améliorée par le constructeur lui-même.
Pendant que la caméra subjective se délecte, les voitures sont poussées à leur maximum tant sur route que sur circuit et, évidemment, le tout est mis en scène de main de maître (c'eût été embêtant, pour un film de voiture, et Scott Waugh, le réalisateur, est d'ailleurs un ancien cascadeur)... Les cascades (faites en décor réel) sont spectaculaires et la 3d est, à n'en pas douter, particulièrement appropriée à la circonstance.
Afin de toucher la cible des adolescents (qui peuvent avoir quarante ans, rien n'empêche), l'équipe de combat est montrée comme un groupe de têtes brûlées sans peur et sans reproche, jouant avec la mort comme un chat avec sa souris et décontractés même dans les situations les plus perdues.
Mais ce qui est proprement hallucinant dans le film, c'est la décontraction totale avec laquelle la vie des honnêtes gens est perpétuellement mise en danger ! Une voiture qui frôle un homme en train de traverser, et la salle rigole, des voitures de policiers qui s'encastrent violemment, et cela n'a aucune importance dans le film.
Pire : tout le monde agit comme s'il n'y avait aucune loi (si ce n'est peut-être celle des finances, avec les banquiers, les investisseurs, etc.). Les courses sont clandestines et c'est parce que les policiers sont stupides et incapables de mener une enquête que le héros cherche à se venger (car c'est bien de cela dont il s'agit tout au long du film, même s'il sait retenir la hache au moment fatidique). Pareillement, les « voitures de flics » ne montent qu'à 210 km/h, c'est dire comme ils sont stupides et faciles à tracer.
N'importe quel chauffard, particulièrement aux Etats-Unis se fait intercepter manu militari mais, ici, les tentatives désespérées des policiers sont en fait présentées comme de nouveaux défis à relever.
Et les ados d'applaudir le générique... Elle est belle la France !
C'est l'histoire d'un mec qui avait une voiture, et vroum vroum, voire vroum... Après la série des Fast and Furious, qui montrait des voitures et des filles, The need for speed, célèbre jeu de course de voitures bien sous tous rapports et qui berça mon enfance, est transposé à l'écran par EA games, boîte de production du même jeu.
Comparé à ses petits camarades du même genre, le film est relativement propre. Les formes sont essentiellement ici celles des voitures, même s'il y a toujours la jolie poulette roucoulant.
Du point de vue du scénario, tout, absolument tout est téléphoné. Le méchant est le méchant dès le début, on sait dès les premières minutes qui va mourir, les banquiers (on connaissait déjà la variante avec les huissiers) mettent la pression au gentil héros, qui conduit comme un demi-dieu et surmonte tous les obstacles qui se mettent exclusivement sur sa route.
Côté voiture la star incontestée du film est la Ford Shelby GT 500 (je me la raconte un peu mais je n'y connais rien, je me suis juste rencardé pour l'article), une très belle voiture déjà mise à l'honneur dans le film 60 minutes chrono en 2000 (ça c'est déjà plus ma partie !) et redessinée en 2010 par Ford. Pour le film, elle a été de nouveau améliorée par le constructeur lui-même.
Pendant que la caméra subjective se délecte, les voitures sont poussées à leur maximum tant sur route que sur circuit et, évidemment, le tout est mis en scène de main de maître (c'eût été embêtant, pour un film de voiture, et Scott Waugh, le réalisateur, est d'ailleurs un ancien cascadeur)... Les cascades (faites en décor réel) sont spectaculaires et la 3d est, à n'en pas douter, particulièrement appropriée à la circonstance.
Afin de toucher la cible des adolescents (qui peuvent avoir quarante ans, rien n'empêche), l'équipe de combat est montrée comme un groupe de têtes brûlées sans peur et sans reproche, jouant avec la mort comme un chat avec sa souris et décontractés même dans les situations les plus perdues.
Mais ce qui est proprement hallucinant dans le film, c'est la décontraction totale avec laquelle la vie des honnêtes gens est perpétuellement mise en danger ! Une voiture qui frôle un homme en train de traverser, et la salle rigole, des voitures de policiers qui s'encastrent violemment, et cela n'a aucune importance dans le film.
Pire : tout le monde agit comme s'il n'y avait aucune loi (si ce n'est peut-être celle des finances, avec les banquiers, les investisseurs, etc.). Les courses sont clandestines et c'est parce que les policiers sont stupides et incapables de mener une enquête que le héros cherche à se venger (car c'est bien de cela dont il s'agit tout au long du film, même s'il sait retenir la hache au moment fatidique). Pareillement, les « voitures de flics » ne montent qu'à 210 km/h, c'est dire comme ils sont stupides et faciles à tracer.
N'importe quel chauffard, particulièrement aux Etats-Unis se fait intercepter manu militari mais, ici, les tentatives désespérées des policiers sont en fait présentées comme de nouveaux défis à relever.
Et les ados d'applaudir le générique... Elle est belle la France !