Certains films connaissent, pour notre plus grand bonheur, la gloire des films impérissables.
Ici, tout particulièrement, c'est le don de nous enchanter, de nous rendre heureux, de nous faire rire!
Et Dieu sait, si le remède est bon, dans ce siècle de déprime!
Cette comédie musicale, réalisée à la perfection, par Stanley Donen et Gene Kelly, a également eu le grand mérite de marquer les mémoires d'une manière exceptionnelle par des scènes inoubliables telle que la chorégraphie de I'm singin in the rain, véritable best of cinématographique.
Dire que ce film est sorti en 1952! Une pointe de nostalgie nous vient tout de même à l'esprit : il était un temps où les artistes savaient tout faire : chanter, danser, jouer! Gene Kelly et Donnald O Connor font preuve d'un talent exceptionnel. Debby Reynolds démontre aussi une belle performance qui est le résultat d’un entraînement quotidien particulièrement éprouvant : 8h par jour pendant 3 mois!
Heureusement pour nous que Fred Astaire lui redonna courage car elle ne fut pas loin d’abandonner !
Que ce soit dans la séquence "culte" de I'm singing In te Rain où Gene Kelly nous transporte de bonheur dans une danse d'une classe inégalable, ou bien dans la séquence "Moses Supposes" d'une précision admirable dans le jeu chorégraphique, ou encore dans "Make em'laugh", où Donnald O Connor témoigne d'une virtuosité hors norme dans le jeu scénique, on ne trouve pas d'ombre au tableau.
L'humour est également présent à tout moment dans le film. La scène de décalage entre la voix de l'acteur et de l'actrice au moment de la première diffusion d'un film parlant est fameuse!
Donnald O Connor qui recevra le Golden Globe du meilleur acteur pour ce film est irrésistiblement drôle avec ces mimiques inégalables dans « Moses Supposes » en imitant le professeur de diction mais aussi dans « Make em’laugh » par ses caricatures, son expressivité, ses merveilleuses grimaces au rythme de la musique.
Un véritable et excellent clown dans toute la difficulté que représente l’exercice!
La voix nasillarde de Lina Lamont en est aussi un autre exemple illustrant l'humour présent dans le film.
Il faut également saluer l'intérêt de l'histoire. Les débuts difficiles du cinéma parlant nous sont exposés, au point de vue technique comme la synchronisation du son et de l'image mais aussi artistique avec un changement signifiant du rôle des acteurs n'ayant pas tous la voix adéquate…
La romance entre les personnages est également belle. Kathy a au départ des préjugés sur Don Lokwood mêlés d'une certaine jalousie car il lui semble très proche de Lina dans le film.
Elle va découvrir que la réalité est bien différente.
De beaux et profonds sentiments d’admiration, d’entraide l’un envers l’autre et d’amour vont alors naître entre elle et Don Lokwood.
Kathy, de son côté, acceptera de prêter sa voix à Lina par amour pour Don, pour le sauver du découragement, infligé aux acteurs du cinéma muet, qui subissent une transition difficile.
Don Lokwood prouvera son admiration et sa reconnaissance envers Kathy en révélant aux yeux de tous « le secret de la réussite du nouveau film parlant » !
Au début du film, Don Lokwood nous présente un peu son parcours avant de devenir une étoile du cinéma, les étapes et les difficultés qu’il a dû subir avec son inséparable ami, Cosmo. Deux valeurs sont pour lui, à l’origine de sa réussite : « L’honneur et la dignité », une devise, haute placée, en quelque sorte, qui le conduira à tout moment jusqu’au but ultime de la reconnaissance de leurs talents ! Des valeurs à prendre comme un baume rafraichissant actuellement !
On peut néanmoins regretter une certaine sensualité notamment dans la scène entre Cyd Charisse et Gene Kelly où le fantasme de l'acteur vis à vis de la Femme est certainement personnifié. Mais cette illusion nous est rapidement dévoilée en nous montrant que cette femme n'est pas libre. Elle dépend de l'argent.
Contraste réalisé face à la pureté des sentiments de Kathy.
Au point de vue de la qualité des images, on ne trouve aucune fadeur mais bien plutôt de l'éclat, du brillant voire peut-être un côté un peu "surexposé" dans certaines chorégraphies : quand on pense à la chorégraphie de "Broadway", typiquement américaine.
L'exaltation d'Hollywood en est également un peu démesurée.
Les longs plans séquence présents dans les scènes comme "I'm singing in the rain" ou bien "Moses Supposes" voire "Make en Laugh" permettent de mettre en relief la gestion de l'espace chorégraphique. Ce qui caractérise cet espace est essentiellement sa profondeur. Et cela a pour effet de donner un incontestable sentiment de liberté.
Du génie donc dans ce film et beaucoup de joie transmise! Incontestablement et de diverses manières : non seulement par des danses remarquables de beauté, des "tubes" musicaux, des chorégraphies d'une originalité savante, et des jeux d'acteurs que la mémoire n'est pas près d'effacer !
Certains films connaissent, pour notre plus grand bonheur, la gloire des films impérissables.
Ici, tout particulièrement, c'est le don de nous enchanter, de nous rendre heureux, de nous faire rire!
Et Dieu sait, si le remède est bon, dans ce siècle de déprime!
Cette comédie musicale, réalisée à la perfection, par Stanley Donen et Gene Kelly, a également eu le grand mérite de marquer les mémoires d'une manière exceptionnelle par des scènes inoubliables telle que la chorégraphie de I'm singin in the rain, véritable best of cinématographique.
Dire que ce film est sorti en 1952! Une pointe de nostalgie nous vient tout de même à l'esprit : il était un temps où les artistes savaient tout faire : chanter, danser, jouer! Gene Kelly et Donnald O Connor font preuve d'un talent exceptionnel. Debby Reynolds démontre aussi une belle performance qui est le résultat d’un entraînement quotidien particulièrement éprouvant : 8h par jour pendant 3 mois!
Heureusement pour nous que Fred Astaire lui redonna courage car elle ne fut pas loin d’abandonner !
Que ce soit dans la séquence "culte" de I'm singing In te Rain où Gene Kelly nous transporte de bonheur dans une danse d'une classe inégalable, ou bien dans la séquence "Moses Supposes" d'une précision admirable dans le jeu chorégraphique, ou encore dans "Make em'laugh", où Donnald O Connor témoigne d'une virtuosité hors norme dans le jeu scénique, on ne trouve pas d'ombre au tableau.
L'humour est également présent à tout moment dans le film. La scène de décalage entre la voix de l'acteur et de l'actrice au moment de la première diffusion d'un film parlant est fameuse!
Donnald O Connor qui recevra le Golden Globe du meilleur acteur pour ce film est irrésistiblement drôle avec ces mimiques inégalables dans « Moses Supposes » en imitant le professeur de diction mais aussi dans « Make em’laugh » par ses caricatures, son expressivité, ses merveilleuses grimaces au rythme de la musique.
Un véritable et excellent clown dans toute la difficulté que représente l’exercice!
La voix nasillarde de Lina Lamont en est aussi un autre exemple illustrant l'humour présent dans le film.
Il faut également saluer l'intérêt de l'histoire. Les débuts difficiles du cinéma parlant nous sont exposés, au point de vue technique comme la synchronisation du son et de l'image mais aussi artistique avec un changement signifiant du rôle des acteurs n'ayant pas tous la voix adéquate…
La romance entre les personnages est également belle. Kathy a au départ des préjugés sur Don Lokwood mêlés d'une certaine jalousie car il lui semble très proche de Lina dans le film.
Elle va découvrir que la réalité est bien différente.
De beaux et profonds sentiments d’admiration, d’entraide l’un envers l’autre et d’amour vont alors naître entre elle et Don Lokwood.
Kathy, de son côté, acceptera de prêter sa voix à Lina par amour pour Don, pour le sauver du découragement, infligé aux acteurs du cinéma muet, qui subissent une transition difficile.
Don Lokwood prouvera son admiration et sa reconnaissance envers Kathy en révélant aux yeux de tous « le secret de la réussite du nouveau film parlant » !
Au début du film, Don Lokwood nous présente un peu son parcours avant de devenir une étoile du cinéma, les étapes et les difficultés qu’il a dû subir avec son inséparable ami, Cosmo. Deux valeurs sont pour lui, à l’origine de sa réussite : « L’honneur et la dignité », une devise, haute placée, en quelque sorte, qui le conduira à tout moment jusqu’au but ultime de la reconnaissance de leurs talents ! Des valeurs à prendre comme un baume rafraichissant actuellement !
On peut néanmoins regretter une certaine sensualité notamment dans la scène entre Cyd Charisse et Gene Kelly où le fantasme de l'acteur vis à vis de la Femme est certainement personnifié. Mais cette illusion nous est rapidement dévoilée en nous montrant que cette femme n'est pas libre. Elle dépend de l'argent.
Contraste réalisé face à la pureté des sentiments de Kathy.
Au point de vue de la qualité des images, on ne trouve aucune fadeur mais bien plutôt de l'éclat, du brillant voire peut-être un côté un peu "surexposé" dans certaines chorégraphies : quand on pense à la chorégraphie de "Broadway", typiquement américaine.
L'exaltation d'Hollywood en est également un peu démesurée.
Les longs plans séquence présents dans les scènes comme "I'm singing in the rain" ou bien "Moses Supposes" voire "Make en Laugh" permettent de mettre en relief la gestion de l'espace chorégraphique. Ce qui caractérise cet espace est essentiellement sa profondeur. Et cela a pour effet de donner un incontestable sentiment de liberté.
Du génie donc dans ce film et beaucoup de joie transmise! Incontestablement et de diverses manières : non seulement par des danses remarquables de beauté, des "tubes" musicaux, des chorégraphies d'une originalité savante, et des jeux d'acteurs que la mémoire n'est pas près d'effacer !