S’il est un sujet qui revient souvent dans l’actuelle comédie américaine, c’est bien celui de l’amitié. On ne compte plus en effet le nombre de films sortis récemment, avec le mot « Friends » en titre. Et étrangement, ce type de comédie est en réalité prétexte à aborder des thèmes beaucoup plus crus, tournant en général autour de l’hédonisme et du sexe libéré.
Partant d’un synopsis assez improbable, selon lequel deux amis décident de faire un enfant ensemble tout en gardant chacun leur liberté sentimentale, Friends with kids s’illustre par une vulgarité rarement vue dans une comédie. Rare est le dialogue sans grossièreté ou grivoiserie, ou la scène qui fait rire ou vibrer le spectateur sans chercher à choquer ou provoquer. De fait, le film, censé être avant tout une comédie sociale, capable de divertir ou de faire réfléchir, sombre corps et bien, la faute aux nombreuses brèches béantes d’une réalisation et d’un scénario douteux.
Embourbé dans un faux rythme imposé par une intrigue écrite d’avance, desservi par des dialogues pompeux et tortueux, Friends with kids se plante aussi en dirigeant mollement des acteurs sans relief. Cette
farce est de plus au service d’une morale pour le moins douteuse, où sont célébrés l’égoïsme et une ouverture sociale en forme de manifeste pro-démocrate (tous les couples ont le droit d’avoir un enfant, l’euthanasie est une forme suprême d’amitié,…). Comble de l’échec, le film, qui se veut audacieux, se clôt sur un final réchauffé, qui trouve le moyen de noyer l’émotion naissante sous une bonne couche de grossièreté.
Bref, une comédie sentimentale en forme de naufrage et de complaisance dans la vulgarité et l’hédonisme de bas étage.
S’il est un sujet qui revient souvent dans l’actuelle comédie américaine, c’est bien celui de l’amitié. On ne compte plus en effet le nombre de films sortis récemment, avec le mot « Friends » en titre. Et étrangement, ce type de comédie est en réalité prétexte à aborder des thèmes beaucoup plus crus, tournant en général autour de l’hédonisme et du sexe libéré.
Partant d’un synopsis assez improbable, selon lequel deux amis décident de faire un enfant ensemble tout en gardant chacun leur liberté sentimentale, Friends with kids s’illustre par une vulgarité rarement vue dans une comédie. Rare est le dialogue sans grossièreté ou grivoiserie, ou la scène qui fait rire ou vibrer le spectateur sans chercher à choquer ou provoquer. De fait, le film, censé être avant tout une comédie sociale, capable de divertir ou de faire réfléchir, sombre corps et bien, la faute aux nombreuses brèches béantes d’une réalisation et d’un scénario douteux.
Embourbé dans un faux rythme imposé par une intrigue écrite d’avance, desservi par des dialogues pompeux et tortueux, Friends with kids se plante aussi en dirigeant mollement des acteurs sans relief. Cette farce est de plus au service d’une morale pour le moins douteuse, où sont célébrés l’égoïsme et une ouverture sociale en forme de manifeste pro-démocrate (tous les couples ont le droit d’avoir un enfant, l’euthanasie est une forme suprême d’amitié,…). Comble de l’échec, le film, qui se veut audacieux, se clôt sur un final réchauffé, qui trouve le moyen de noyer l’émotion naissante sous une bonne couche de grossièreté.
Bref, une comédie sentimentale en forme de naufrage et de complaisance dans la vulgarité et l’hédonisme de bas étage.