Berthe est décédée, et son petit-fils Armand prend en charge les funérailles. Mais Armand est un homme compliqué, un homme qui a peur de faire des choix. Et cette nouvelle responsabilité intervient à un moment difficile de sa vie, puisque, tiraillé entre sa femme et sa ma& icirc;tresse, il doit choisir… De Berthe, la mémé d’Armand, finalement, on entend peu parler. Au contraire, Adieu Berthe brode une longue farce sur les thèmes de la mort, de l’amour, de la fidélité, de la famille…

Si le duo de réalisateurs est habituellement la coqueluche des critiques, leur nouvelle œuvre fait malheureusement long feu… Certains aspects du film sont certes réjouissants (mention spéciale à des dialogues bien écrits, à un jeu d’acteur convaincant), mais rapidement le spectateur ne sait plus sur quel pied danser… A trop vouloir mélanger mort, amour, humour, Adieu Berthe se noie en effet dans des longueurs et un manque cruel de rythme, et, surtout, ne parvient pas à sortir par le haut de l’imbroglio de son intrigue.

Armand, donc, profite de l’organisation des funérailles de sa grand-mère pour tente de voir plus clair dans sa vie. Il aime sa femme, il est amoureux de sa maîtresse, mais ne saurait choisir entre les deux… Mais, homme sans caractère, sans volonté, fuyant les tracas, il demeure un individu incapable de faire un choix de vie, et ne le fera d’ailleurs jamais, à l’image finalement du film…

C’est un spectacle triste et sans saveur qui nous est offert, une œuvre sans vie, sans fin, sans direction… Et on se surprend à se demander ce que les frères Podalydès ont bien voulu vouloir dire ou faire dans ce film, sans avoir de réponse…