Seth MacFarlane est un adepte de la comédie sale, déjantée, loufoque et grossière. Il l’a déjà montré avec le récent Ted, qui a connu un certain succès.
Pour cette parodie de western, cette fois-ci, il réalise et il joue, histoire de pouvoir embrasser la belle Charlize Theron.
Pour commencer, c’est un film qu’on ne saurait conseiller à personne. Certes, on rit pas mal, quelques gags sont originaux, même s’il faut aimer l’humour décalé. En revanche, par un paradoxal manque d’imagination, le jeune Mac sombre un nombre incalculable de fois dans une grossièreté pénible. Le problème, en plus, est autant cet humour, pardonnez-moi l’expression, « pipi-caca-prout », que sa redondance. On s’étale, on touche le fond du vulgaire, et on creuse encore.
Les bonnes idées sont plus rares que les bouffonneries parfois pitoyables. Un grand gâchis ! Gâchis de cet anti-héros qui apprend à devenir un homme, de toutes les situations drôles qui en découlent, et de la bonne maîtrise du « détail qui tue ». Seth MacFarlane a trouvé des blagues pour quarante minutes de pellicule. Il a donc rempli le reste avec … comment dire, on se comprend je pense.
Pourtant, l’humour « WTF » cher aux américains est en général assez fertile. On en a à la pelle, Bruce Tout puissant, The Party, il y en a des centaines, qui font rire par le décalage, sans tomber dans la mélasse la plus abrutissante. Une pause délire pour un gros casting, qui aurait peut-être dû s’abstenir : Liam Neeson, Charlize Theron, et puis, le petit nouveau du 7e Art, Neil Patrick Harris, alias Barney dans la série How I Met Your Mother. La comédie peut permettre de bien rire avec d’excellents acteurs : Midnight Run pour Robert De Niro, Pour le Meilleur et pour le Pire avec Jack Nicholson … Mais c’était un humour autrement plus fin.
En un mot donc, une comédie déjantée pré-pubère, parfois drôle et originale, souvent affligeante. Next !
Seth MacFarlane est un adepte de la comédie sale, déjantée, loufoque et grossière. Il l’a déjà montré avec le récent Ted, qui a connu un certain succès.
Pour cette parodie de western, cette fois-ci, il réalise et il joue, histoire de pouvoir embrasser la belle Charlize Theron.
Pour commencer, c’est un film qu’on ne saurait conseiller à personne. Certes, on rit pas mal, quelques gags sont originaux, même s’il faut aimer l’humour décalé. En revanche, par un paradoxal manque d’imagination, le jeune Mac sombre un nombre incalculable de fois dans une grossièreté pénible. Le problème, en plus, est autant cet humour, pardonnez-moi l’expression, « pipi-caca-prout », que sa redondance. On s’étale, on touche le fond du vulgaire, et on creuse encore.
Les bonnes idées sont plus rares que les bouffonneries parfois pitoyables. Un grand gâchis ! Gâchis de cet anti-héros qui apprend à devenir un homme, de toutes les situations drôles qui en découlent, et de la bonne maîtrise du « détail qui tue ». Seth MacFarlane a trouvé des blagues pour quarante minutes de pellicule. Il a donc rempli le reste avec … comment dire, on se comprend je pense.
Pourtant, l’humour « WTF » cher aux américains est en général assez fertile. On en a à la pelle, Bruce Tout puissant, The Party, il y en a des centaines, qui font rire par le décalage, sans tomber dans la mélasse la plus abrutissante. Une pause délire pour un gros casting, qui aurait peut-être dû s’abstenir : Liam Neeson, Charlize Theron, et puis, le petit nouveau du 7e Art, Neil Patrick Harris, alias Barney dans la série How I Met Your Mother. La comédie peut permettre de bien rire avec d’excellents acteurs : Midnight Run pour Robert De Niro, Pour le Meilleur et pour le Pire avec Jack Nicholson … Mais c’était un humour autrement plus fin.
En un mot donc, une comédie déjantée pré-pubère, parfois drôle et originale, souvent affligeante. Next !