Tiens, encore un film anti-clérical, un de plus, à se demander comment les anticléricaux eux-mêmes ne s’en lassent pas ! Il s’agit là d’une adaptation cinématographique de l’œuvre éponyme de Denis Diderot, la deuxième après celle de Jacques Rivette sortie en 1967 et qui avait fait scandale. Cette fois, c’est le réalisateur Guillaume Nicloux, plutôt abonné aux polars (Le poulpe, Une affaire privée) qui s’y colle. Ce dernier aime les rythmes lents et le ton sobre, mais, autant dans ces précédents films il arrivait à distiller un minimum d’ambiance, autant là il se borne à une mise en scène des plus académique et à une succession morne de plans filmés sans génie. Dit plus clairement, on s’ennuie profondément du début à la fin, encore plus que devant La dernière tentation du Christ de Martin Scorcese, c’est dire ! Alors oui, les images sont jolies et le casting fonctionne bien (sauf Louise Bourgoin qui n’a jamais su jouer que le rôle de miss météo), mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
Sur le fond, le film étant fidèle au roman, il est évidemment anti-clérical et anti-catholique, même si la démonstration est moins appuyée que ce que l’on pourrait redouter (on s’attarde plus sur le destin de l'héroïne que sur la critique des institutions). Mais le film n’en est pas moins caricatural, donnant l’impression de prendre des cas particuliers (une mère supérieure sadique et une autre déviante) pour des généralités et voulant à tout prix faire passer son message d’individualisme forcené et de pseudo-révolte complètement daté aujourd’hui (même si le réalisateur ne semble pas s’en être rendu compte).
En fait, c’est peut-être tout simplement Diderot qui est daté !
Tiens, encore un film anti-clérical, un de plus, à se demander comment les anticléricaux eux-mêmes ne s’en lassent pas ! Il s’agit là d’une adaptation cinématographique de l’œuvre éponyme de Denis Diderot, la deuxième après celle de Jacques Rivette sortie en 1967 et qui avait fait scandale. Cette fois, c’est le réalisateur Guillaume Nicloux, plutôt abonné aux polars (Le poulpe, Une affaire privée) qui s’y colle. Ce dernier aime les rythmes lents et le ton sobre, mais, autant dans ces précédents films il arrivait à distiller un minimum d’ambiance, autant là il se borne à une mise en scène des plus académique et à une succession morne de plans filmés sans génie. Dit plus clairement, on s’ennuie profondément du début à la fin, encore plus que devant La dernière tentation du Christ de Martin Scorcese, c’est dire ! Alors oui, les images sont jolies et le casting fonctionne bien (sauf Louise Bourgoin qui n’a jamais su jouer que le rôle de miss météo), mais ça ne suffit pas à faire un bon film.
Sur le fond, le film étant fidèle au roman, il est évidemment anti-clérical et anti-catholique, même si la démonstration est moins appuyée que ce que l’on pourrait redouter (on s’attarde plus sur le destin de l'héroïne que sur la critique des institutions). Mais le film n’en est pas moins caricatural, donnant l’impression de prendre des cas particuliers (une mère supérieure sadique et une autre déviante) pour des généralités et voulant à tout prix faire passer son message d’individualisme forcené et de pseudo-révolte complètement daté aujourd’hui (même si le réalisateur ne semble pas s’en être rendu compte).
En fait, c’est peut-être tout simplement Diderot qui est daté !