On a beau réfléchir, difficile de voir l'intérêt d'un tel film. La réalisation est ultra conventionnelle, le sujet (une fille qui cherche à être performante sexuellement) usé jusqu'à la corde... Non vraiment, difficile de développer une empathie pour l'héroïne et les autres personnages.
Delphine de Vigan, qui est à la fois scénariste et réalisatrice de ce film, nous avait pourtant montré qu'elle savait bien faire, avec sa participation active au film Tu seras mon fils, de Gilles Legrand (2010). Ici, c'est la platitude absolue. Elmosnino est pour sa part un bon acteur, mais sous-exploité, la bande son est médiocre...
Quoiqu’usé, le sujet aurait pu offrir de précieux ressorts. Prisonnière d'une société qui chosifie la femme et désacralise le sexe, la jeune héroïne essaie de correspondre aux exigences de son temps.
Elle se trompe, bien sûr, et ce doit être, maladroitement, l'idée générale du film. Mais tout est dit à demi-mots et sans réel investissement de la part de la réalisatrice. Finalement Emma découvre que l'amour prime sur la performance, mais son compagnon final en sera gagnant : à force de vouloir être performante, on imagine qu'elle l'est devenue ! Par ailleurs la réalité est caricaturée. Alors que l'escort girl qui va coacher Emma est comme par hasard très sympathique, sa belle-soeur, mère de famille, est elle complètement lucide sur sa chienne de vie et finit nécrophile.
Sex toys, pornographie (qui n'enlève rien à l'amour qu'éprouvent les acteurs X pour leurs conjoints, bien entendu), sex shops... Ce film nous fait traverser sans relief un couloir plein de suie dont on évite les murs pour ne pas se salir.
On a beau réfléchir, difficile de voir l'intérêt d'un tel film. La réalisation est ultra conventionnelle, le sujet (une fille qui cherche à être performante sexuellement) usé jusqu'à la corde... Non vraiment, difficile de développer une empathie pour l'héroïne et les autres personnages.
Delphine de Vigan, qui est à la fois scénariste et réalisatrice de ce film, nous avait pourtant montré qu'elle savait bien faire, avec sa participation active au film Tu seras mon fils, de Gilles Legrand (2010). Ici, c'est la platitude absolue. Elmosnino est pour sa part un bon acteur, mais sous-exploité, la bande son est médiocre...
Quoiqu’usé, le sujet aurait pu offrir de précieux ressorts. Prisonnière d'une société qui chosifie la femme et désacralise le sexe, la jeune héroïne essaie de correspondre aux exigences de son temps.
Elle se trompe, bien sûr, et ce doit être, maladroitement, l'idée générale du film. Mais tout est dit à demi-mots et sans réel investissement de la part de la réalisatrice. Finalement Emma découvre que l'amour prime sur la performance, mais son compagnon final en sera gagnant : à force de vouloir être performante, on imagine qu'elle l'est devenue ! Par ailleurs la réalité est caricaturée. Alors que l'escort girl qui va coacher Emma est comme par hasard très sympathique, sa belle-soeur, mère de famille, est elle complètement lucide sur sa chienne de vie et finit nécrophile.
Sex toys, pornographie (qui n'enlève rien à l'amour qu'éprouvent les acteurs X pour leurs conjoints, bien entendu), sex shops... Ce film nous fait traverser sans relief un couloir plein de suie dont on évite les murs pour ne pas se salir.