L’Histoire sans fin est un film de Wolfgang Peterson qu’on a vu enfants et qui nous a laissé quelques bons souvenirs : un énorme chien volant, un rocher parlant. Sorti en 1984, ce film était pour l’époque un petit chef d’œuvre. Trente ans plus tard, avec tout ce qu’il s’est fait depuis en matière d’effets spéciaux et d’images, on peut trouver que ce film laisse à désirer côté technique. Pour nos yeux d’habitués, les trucages et les effets spéciaux ont mal vieilli. Sans doute que s’il était adapté à nouveau, ce film serait tout simplement magnifique. Parce que l’histoire - que l’on doit à Michael Ende a de quoi séduire. Le scénario est original. L’auteur, Ende, n’a pas voulu que son nom apparaisse au générique : le film ne correspondait pas au livre. C’est souvent ce qui arrive hélas. Mais, dans le cas de L’Histoire sans fin, l’adaptation cinématographique s’y prêtait bien. Une histoire dans l’histoire. L’image, outil par excellence du monde imaginaire, semblait appropriée.
De quoi parle ce film? Du monde imaginaire et de la puissance de l’imagination. Celle-ci, sans limite, constitue un refuge dans lequel l’homme se plaît à entretenir ses rêves. Le film ne traite pas des dangers qu’engendre cette folle du logis, mais plutôt encense cette faculté extraordinaire qui permet à l’homme de voyager, de rêver et parfois de survivre. C’est tout un monde merveilleux qui s’ouvre à Bastien et sans doute, aux enfants qui regardent le film. Le jeune adolescent se voit proposer un modèle, un héros, qui, comme lui est jeune, qui comme lui traverse des épreuves. Et voilà Bastien qui s’identifie au personnage de son livre et qui se laisse lui aussi transporter dans la folle aventure et renaître à l’espoir et au courage. Ce film est en quelque sorte un hymne à la lecture et au cinéma et à leur pouvoir extraordinaire d’ouvrir un monde d’aventures et de proposer des héros qui inspirent et qui rendent le quotidien moins difficile. Le film lance une invitation à l’espoir. Le manque d’imagination, l’incapacité à s’émerveiller, le désespoir sont représentés par le Néant. Et quel pire ennemi peut-il bien y voir que le Néant?. L’espoir pourra sauver Fantasia. Il pourra aussi sauver les hommes.
Le message du film est plutôt positif. L’acteur qui incarne le jeune guerrier Atreyu a reçu le Saturn Award du meilleur jeune acteur et il incarne en effet très bien la persévérance de la jeunesse avec simplicité.
Avec des aventures plus palpitantes, des images splendides comme on sait en faire aujourd’hui, L’Histoire sans fin serait un excellent film, un peu comme Narnia. Il reste un bon film qui ravira les grands enfants!
L’Histoire sans fin est un film de Wolfgang Peterson qu’on a vu enfants et qui nous a laissé quelques bons souvenirs : un énorme chien volant, un rocher parlant. Sorti en 1984, ce film était pour l’époque un petit chef d’œuvre. Trente ans plus tard, avec tout ce qu’il s’est fait depuis en matière d’effets spéciaux et d’images, on peut trouver que ce film laisse à désirer côté technique. Pour nos yeux d’habitués, les trucages et les effets spéciaux ont mal vieilli. Sans doute que s’il était adapté à nouveau, ce film serait tout simplement magnifique. Parce que l’histoire - que l’on doit à Michael Ende a de quoi séduire. Le scénario est original. L’auteur, Ende, n’a pas voulu que son nom apparaisse au générique : le film ne correspondait pas au livre. C’est souvent ce qui arrive hélas. Mais, dans le cas de L’Histoire sans fin, l’adaptation cinématographique s’y prêtait bien. Une histoire dans l’histoire. L’image, outil par excellence du monde imaginaire, semblait appropriée.
De quoi parle ce film? Du monde imaginaire et de la puissance de l’imagination. Celle-ci, sans limite, constitue un refuge dans lequel l’homme se plaît à entretenir ses rêves. Le film ne traite pas des dangers qu’engendre cette folle du logis, mais plutôt encense cette faculté extraordinaire qui permet à l’homme de voyager, de rêver et parfois de survivre. C’est tout un monde merveilleux qui s’ouvre à Bastien et sans doute, aux enfants qui regardent le film. Le jeune adolescent se voit proposer un modèle, un héros, qui, comme lui est jeune, qui comme lui traverse des épreuves. Et voilà Bastien qui s’identifie au personnage de son livre et qui se laisse lui aussi transporter dans la folle aventure et renaître à l’espoir et au courage. Ce film est en quelque sorte un hymne à la lecture et au cinéma et à leur pouvoir extraordinaire d’ouvrir un monde d’aventures et de proposer des héros qui inspirent et qui rendent le quotidien moins difficile. Le film lance une invitation à l’espoir. Le manque d’imagination, l’incapacité à s’émerveiller, le désespoir sont représentés par le Néant. Et quel pire ennemi peut-il bien y voir que le Néant?. L’espoir pourra sauver Fantasia. Il pourra aussi sauver les hommes.
Le message du film est plutôt positif. L’acteur qui incarne le jeune guerrier Atreyu a reçu le Saturn Award du meilleur jeune acteur et il incarne en effet très bien la persévérance de la jeunesse avec simplicité.
Avec des aventures plus palpitantes, des images splendides comme on sait en faire aujourd’hui, L’Histoire sans fin serait un excellent film, un peu comme Narnia. Il reste un bon film qui ravira les grands enfants!