Le revoilà donc, ce vilain devenu gentil, dans un deuxième opus où l'humour noir cède la place à un comique un peu plus traditionnel. Gru est devenu père de famille, et va devoir trouver chaussure à son pied tant l'absence de mère pèse aux trois filles. Afin de ne pas tomber dans la comédie sentimentale à 2 roupies, il fallait un scénario structuré qui puisse provoquer le burlesque : ce sera donc un film d'espionnage, qui permet tous les quiproquos, les rebondissements et les gadgets sophistiqués.
Thème principal de l’œuvre, l'amour est ici traité avec une très grande superficialité. La souffrance de la petite Agnès ne saurait être guérie par une simple rencontre dont on n'a que la première étincelle. Si Lucy et Gru finissent ensemble, rien en effet ne permet d'envisager un amour constructif. On est prié de penser que tout se passera bien alors que la situation de Gru (un célibataire endurci) laisse présager autant de pire que de meilleur. On répondra certainement qu'une telle profondeur d'analyse n'aurait rien à faire dans un film pour enfant, mais on ne voit pas pourquoi le jeune public n'aurait pas le droit de comprendre à quel point la vie de couple exige autant de paillettes que de travail sur soi, d'autant que le dossier de presse revendique n'avoir pas voulu faire spécifiquement un film pour enfant.
Un deuxième thème concerne la paternité de Gru. Celui-ci n'admet en effet pas que sa plus grande fille adoptive fréquente un garçon. Le film se délecte de ce malaise et le moque un peu alors que, la petite étant très jeune, notre bonhomme a pourtant bien raison d'intervenir. De la même façon qu'il n'y a pas de véritable amour sans profondeur, il n'y a pas d'amourette anodine. Il faudrait peut-être un jour le comprendre...
Le revoilà donc, ce vilain devenu gentil, dans un deuxième opus où l'humour noir cède la place à un comique un peu plus traditionnel. Gru est devenu père de famille, et va devoir trouver chaussure à son pied tant l'absence de mère pèse aux trois filles. Afin de ne pas tomber dans la comédie sentimentale à 2 roupies, il fallait un scénario structuré qui puisse provoquer le burlesque : ce sera donc un film d'espionnage, qui permet tous les quiproquos, les rebondissements et les gadgets sophistiqués.
Thème principal de l’œuvre, l'amour est ici traité avec une très grande superficialité. La souffrance de la petite Agnès ne saurait être guérie par une simple rencontre dont on n'a que la première étincelle. Si Lucy et Gru finissent ensemble, rien en effet ne permet d'envisager un amour constructif. On est prié de penser que tout se passera bien alors que la situation de Gru (un célibataire endurci) laisse présager autant de pire que de meilleur. On répondra certainement qu'une telle profondeur d'analyse n'aurait rien à faire dans un film pour enfant, mais on ne voit pas pourquoi le jeune public n'aurait pas le droit de comprendre à quel point la vie de couple exige autant de paillettes que de travail sur soi, d'autant que le dossier de presse revendique n'avoir pas voulu faire spécifiquement un film pour enfant.
Un deuxième thème concerne la paternité de Gru. Celui-ci n'admet en effet pas que sa plus grande fille adoptive fréquente un garçon. Le film se délecte de ce malaise et le moque un peu alors que, la petite étant très jeune, notre bonhomme a pourtant bien raison d'intervenir. De la même façon qu'il n'y a pas de véritable amour sans profondeur, il n'y a pas d'amourette anodine. Il faudrait peut-être un jour le comprendre...