Piouf ! Cerveau débranché... Mode bouffeur de pop-corns devant film crétin enclenché. Chaque seconde qui passe, je perds un neurone. L'idée originale est pourtant assez sympathique : parodier les films d'horreur, par exemple massacre à la tronçonneuse, en faisant reposer tout le barda sur un gros malentendu. Mais rien à faire, je n'arrive pas à comprendre l'intérêt d'un film gore. Le public non plus visiblement, à en croire la parcimonie des spectateurs. Le film se vautre en effet comme ce qu'il moque dans le sanglant et l'horrible, ce qui anesthésie en fait le rire franc. Si on peut en effet esquisser un sourire, voire parfois un petit rire un peu gras tout droit sorti du cerveau reptilien, il reste qu'on a toujours cette appréhension de finir son sourire en rictus grimaçant devant on ne sait quelle horreur qui peut arriver. Cette épée de Damoclès perturbe l'équilibre du film et n'intéressera probablement ni l'amateur d'horreur ni le friand de comédie. Peut-être juste le buveur occasionnel de sauce aigre-douce...