Nicolas Cage, excellent acteur devant l'Éternel, capable d'enchaîner les émotions sur son visage à une vitesse redoutable, qui a su endosser mille rôles à la perfection, ce Nicolas Cage là, qu'on ne présente plus, a finalement décidé de se spécialiser dans des rôles poussifs et trop étroits de pourfendeur des ténèbres. Le dernier templier l'avait récemment ridiculisé, Hell Driver, malgré une plastique extrêmement travaillée ne rehausse pas franchement le niveau.
Si les effets spéciaux sont assez réussis, le sc&
eacute;nario est celui d'un road-movie assez classique. Où pourrait bien se situer l'intérêt du film ? Peut-être là où se situent les aspirations de l'Américain mâle amateur de bière, de baston et de tuning. Alors sortons les grosses voitures, les gros revolvers et les parties de fesse interminables pour séduire le consommateur moyen.
Et au milieu, Nicolas Cage... Snif ! Et comme il y a Nicolas Cage, il y a un ennemi venu de l'enfer, comme c'est malheureusement devenu la règle. Une secte sataniste d'abord, qui permet de montrer des gens dénudés qui remuent leur popotin au milieu d'une messe noire, un démon au costume cravate particulièrement bien seyant ensuite, venu de l'enfer pour remettre la main sur Milton qui s'en est &
eacute;chappé. Ce dernier n'a rien d'un héros. Comme l'explique le réalisateur dans le dossier de presse : « Ne vous méprenez pas, Milton est vraiment un sale type. C’est un homme mauvais qui essaye de faire une chose noble, mais il reste quelqu’un qu’il vaut mieux éviter. Il a mérité d’aller en enfer, et les personnes qui gèrent cet établissement très particulier sont prêtes à tout pour le ramener. Elles se moquent complètement de ce qu’il fait et pourquoi. » De fait il est violent, amateur de femmes et ne poursuit qu'une chose, la vengeance, puisque le gros méchant tout plein de l'histoire a violé sa fille et kidnappé sa petite-fille.
Il se noue un semblant de relation père/fille entre Milton et Piper, joué par la très jolie Amber Head, elle-même passionnée de voitures et d'armes. « En chemin, il rencontre cette magnifique jeune femme qui lui rappelle sa fille et avec qui il va faire équipe. Il n’y a rien de sexuel entre eux, c’est plus une relation père-fille. Mais c’est aussi une histoire avec de l’action, du sang, du sexe et beaucoup d’autres choses ! » (Todd Farmer, scénariste, in Dossier de presse).
Pouvait-on mieux résumer le film ?
Ah oui, en rajoutant qu'il paraît que Satan n'aime pas qu'on lui sacrifie des bébés. Un mec sympa ce Belzébuth, finalement...
Raphaël Jodeau
Nicolas Cage, excellent acteur devant l'Éternel, capable d'enchaîner les émotions sur son visage à une vitesse redoutable, qui a su endosser mille rôles à la perfection, ce Nicolas Cage là, qu'on ne présente plus, a finalement décidé de se spécialiser dans des rôles poussifs et trop étroits de pourfendeur des ténèbres. Le dernier templier l'avait récemment ridiculisé, Hell Driver, malgré une plastique extrêmement travaillée ne rehausse pas franchement le niveau.
Si les effets spéciaux sont assez réussis, le sc&
eacute;nario est celui d'un road-movie assez classique. Où pourrait bien se situer l'intérêt du film ? Peut-être là où se situent les aspirations de l'Américain mâle amateur de bière, de baston et de tuning. Alors sortons les grosses voitures, les gros revolvers et les parties de fesse interminables pour séduire le consommateur moyen.
Et au milieu, Nicolas Cage... Snif ! Et comme il y a Nicolas Cage, il y a un ennemi venu de l'enfer, comme c'est malheureusement devenu la règle. Une secte sataniste d'abord, qui permet de montrer des gens dénudés qui remuent leur popotin au milieu d'une messe noire, un démon au costume cravate particulièrement bien seyant ensuite, venu de l'enfer pour remettre la main sur Milton qui s'en est &
eacute;chappé. Ce dernier n'a rien d'un héros. Comme l'explique le réalisateur dans le dossier de presse : « Ne vous méprenez pas, Milton est vraiment un sale type. C’est un homme mauvais qui essaye de faire une chose noble, mais il reste quelqu’un qu’il vaut mieux éviter. Il a mérité d’aller en enfer, et les personnes qui gèrent cet établissement très particulier sont prêtes à tout pour le ramener. Elles se moquent complètement de ce qu’il fait et pourquoi. » De fait il est violent, amateur de femmes et ne poursuit qu'une chose, la vengeance, puisque le gros méchant tout plein de l'histoire a violé sa fille et kidnappé sa petite-fille.
Il se noue un semblant de relation père/fille entre Milton et Piper, joué par la très jolie Amber Head, elle-même passionnée de voitures et d'armes. « En chemin, il rencontre cette magnifique jeune femme qui lui rappelle sa fille et avec qui il va faire équipe. Il n’y a rien de sexuel entre eux, c’est plus une relation père-fille. Mais c’est aussi une histoire avec de l’action, du sang, du sexe et beaucoup d’autres choses ! » (Todd Farmer, scénariste, in Dossier de presse).
Pouvait-on mieux résumer le film ?
Ah oui, en rajoutant qu'il paraît que Satan n'aime pas qu'on lui sacrifie des bébés. Un mec sympa ce Belzébuth, finalement...